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Définition
L’implant dentaire correspond à une racine artificielle en titane destinée à être enfouie dans l’os maxillaire ou mandibulaire qui supportera secondairement un élément prothétique.

Les points forts
L’implantologie moderne est née dans les années 50, grâce aux travaux du Pr. Branemark sur l’ostéo-intégration. Il s’était aperçu lors d’études sur la moelle osseuse de lapins et de chiens que des vis creuses en titane implantées dans l’os faisaient pratiquement corps avec lui. Le principe de l’ostéo-intégration était né.

Les systèmes et techniques pouvaient alors se développer.

Pour faire un tour d’horizon des implants, il faut en voir les avantages, les inconvénients, les contraintes, les techniques et les résultats.

Les indications de l’implantologie sont le plus couramment le remplacement de dents absentes :

Il peut s’agir de remplacer une seule dent absente sans pour autant être amené à intervenir sur les dents adjacentes, comme cela s’impose pour un bridge classique.

Des implants peuvent aussi servir à remplacer une prothèse amovible par une prothèse fixe.

Des impossibilités existent et doivent être rigoureusement éliminées.

Elles peuvent être d’ordre médical : un terrain immunodéprimé, une affection systémique, des allergies majeures, un traitement médical à risque (anti coagulant par exemple), certaines affections cardiaques (valvulopathies), ou des affections évolutives sont des contre indications absolues.

Elles sont parfois d’ordre anatomique : qualité des gencives, densité et structure de l’os, situation des nerfs dentaires inférieurs, volume sinusien.

Enfin, elles peuvent relever du patient : incompréhension des implications en matière de suivi, négligence, hygiène insuffisante et motivation faible sont tout aussi rédhibitoires.

Le bilan pré-implantaire passe par un examen clinique et médical et par une phase de radiologie et d’empreintes.

Tout doit donc concourir à assurer un résultat optimal et c’est cette somme d’informations qui permet au praticien de proposer une solution précise, à charge pour le patient d’accorder son " consentement éclairé " plein et total.

Enfin, il faut savoir que les interventions implantaires nécessitent pour le praticien une formation appropriée et pour le patient une discipline rigoureuse.

Techniquement, deux solutions sont actuellement proposées
La technique " suédoise " en deux temps : les implants sont placés dans l’os " en nourrice " pendant 3 à 6 mois, laissant ainsi la cicatrisation et l’ostéo-intégration se faire. Secondairement, les implants sont découverts, une vis est mise en place : c’est la mise en fonction. Si l’ensemble est stable dans l’os, la prothèse à proprement parler est alors réalisée.

La technique " suisse ". Elle se fait en un temps. Les implants sont mis en place dans l’os mais ne sont pas enfouis sous la gencive, le col de l’implant dépassant. La prothèse pourra être réalisée après le même délai d’ostéo-intégration.

L’implantologie est une science en pleine évolution et des progrès récents ont permis d’offrir toute une gamme d’implants adaptés à des conditions anatomiques " difficiles ". De même, à côté des implants en titane pur, divers alliages sont à l’étude.

Parallèlement, l’utilisation des techniques parodontales de régénération tissulaire a permis d’élargir les indications et d’accroître les succès.

En bref
L’implant est une solution parmi d’autres solutions prothétiques avec des avantages et des inconvénients. Il est du ressort du praticien lors de son colloque singulier avec son patient de définir et de proposer la solution la mieux adaptée au cas particulier que représente l’édentation.

Source
A.D.F. (Association Dentaire Française)

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